” Nous avons recommandé à l’équipe de désagréger les données par âge et par sexe, il faut également Interviewer les hommes pour qu’on sache leur perception par rapport à l’entrepreneuriat féminin.”
Selon le rapport présenté par le comité de plaidoyer, sur 120 Femmes entrepreneures enquêtées, 33,6% ont des activités formelles tandis que 66,4% sont dans l’informel. C’est qui crée un manque à gagner pour le trésor public ,voila voilà ce qui pousse la directrice provinciale de la fédération nationale des artisans petites et moyennes entreprises congolaises à conscientiser les femmes entrepreneurs à la culture fiscale
“Beaucoup de femmes échouent par qu’elles ne sont pas accompagnées par leurs maris,nous recommandons aux maris d’accompagner leurs femmes pour leur réussite. La multiplicité des taxes en est aussi un défi majeur, les femmes payent souvent des taxes qu’elles ne maîtrisent même pas.
La non formalisation des activités des femmes, crée même l’évasion fiscale. Actuellement il est difficile qu’une entreprise sans numéro d’impôt de payer l’impôt car avec le nouveau système fiscal c’est le numéro d’impôt qui paye. Alors imaginez vous toutes ces femmes qui travaillent dans l’informel, c’est un manque à gagner pour l’état et pour nous tous.” a déclaré Madame Clarisse
Le rapport ajoute que les femmes entrepreneurs font face à des défis énormes entre autres, l’accès difficile aux crédits , ce que le président du conseil d’administration adjoint de Sowers of new hope Docteur Alfred qualifie de déni des ressources.
“Les femmes font faces aux grands défis tels que le manque d’accompagnement par leurs maris, encore moins par l’état, les femmes n’ont pas accès aux crédits pour entreprendre leurs activités, C’est l’une de grandes formes de violence basée sur le genre ( violence économique ou déni des ressources) c’est-à-dire le fait de priver à quelqu’un d’accéder ou de contrôler telle ou telle autre ressource selon qu’il est homme ou femme.
Si vous privez la femme d’accéder aux ressources c’est un déni des ressources et c’est ça même la violence basée sur le genre. Personne n’a le droit de priver à l’autre un droit que la nature lui a donné. Dans ce cas nous prévoyons renforcer les activités de plaidoyer dans le cadre de promouvoir le droit de la femme. Et aussi des activités sur la masculinité positive afin de combattre toutes les formes de violence basée sur le genre” a-t-il déclaré
La non validation des données ce lundi pour l’élaboration de l’argumentaire de plaidoyer n’entrave en rien le processus qui avance normalement,mais il faut tout faire pour présenter ce document tant très nécessaire pour la suite du projet a déclaré à lapriorite.net ,Germain KABENE, le responsable de programme à SNH.
“Nous sommes toujours dans le délai, d’ici le 20 nous aurons déjà le draft de l’argumentaire de plaidoyer, nous allons corriger les erreurs en interrogeant également les hommes par rapport à leur perception face à l’entrepreneuriat féminin.
Le travail qui est déjà fait par le comité de plaidoyer c’est un travail impeccable il nous faut juste des petits réglages, a-t-il rassuré.
Il faut signaler que cette réunion de validation des données pour l’élaboration de l’argumentaire de plaidoyer pour la réforme des textes et le changement de comportement a eu lieu au bureau de la fédération des entreprises du Congo FEC, en présence du représentant de l’ONU femme, le comité de plaidoyer et l’équipe Sowers of new hope.